On les appelait les Fralib. C'est eux qui mettaient en sachet le thé Lipton à Gémenos, près de Marseille. Cinquante-huit d'entre eux, en ce mois de mai 2015, relancent la production, après cinq ans de lutte, soit 1336 jours de lutte, quatre plans sociaux, des manifs et des convocations au tribunal.
C'est seulement début 2014 qu'Unilever accepte de discuter des conditions de licenciement et de la poursuite de l'activité. Le 26 mai, Unilever, outre les indemnités des travailleurs, la multinationale cède 2 850 000 euros à la future entreprise, qui avait déjà les locaux et les machines dès 2012 par l'intermédiaire de la communauté urbaine de Marseille. Le 5 octobre, les salarié-e-s créent la société coopératif Scop TI. Décembre 2014, le nouveau logo, une jeune pousse sortant d'un tas de thé est posé à la porte de l'usine.
Premier objectif, se positionner sur le marché du thé et de l'infusion. 7000 tonnes de thé et environ 3000 tonnes d'infusions sont consommées annuellement en France, pour des montants de 558 et 69 millions d'euros. Les salarié-e-s de Scop TI sont partis à la conquête des rayons de la grande distribution avec la volonté de commercialiser les produits locaux comme le tilleul des Baronnies, la lavande, la verveine... en garantissant l'origine bio des produits. Ils ont en tête de recréer la filière des plantes aromatiques et médicinales du sud de la France. Pour le thé des contacts sont pris avec la coopérative coopérative de Yên Bái au Vietnam.
Le projet prévoit une montée progressive de la production, de 350 à 650 tonnes d'ici trois ans.
C'est seulement début 2014 qu'Unilever accepte de discuter des conditions de licenciement et de la poursuite de l'activité. Le 26 mai, Unilever, outre les indemnités des travailleurs, la multinationale cède 2 850 000 euros à la future entreprise, qui avait déjà les locaux et les machines dès 2012 par l'intermédiaire de la communauté urbaine de Marseille. Le 5 octobre, les salarié-e-s créent la société coopératif Scop TI. Décembre 2014, le nouveau logo, une jeune pousse sortant d'un tas de thé est posé à la porte de l'usine.
Premier objectif, se positionner sur le marché du thé et de l'infusion. 7000 tonnes de thé et environ 3000 tonnes d'infusions sont consommées annuellement en France, pour des montants de 558 et 69 millions d'euros. Les salarié-e-s de Scop TI sont partis à la conquête des rayons de la grande distribution avec la volonté de commercialiser les produits locaux comme le tilleul des Baronnies, la lavande, la verveine... en garantissant l'origine bio des produits. Ils ont en tête de recréer la filière des plantes aromatiques et médicinales du sud de la France. Pour le thé des contacts sont pris avec la coopérative coopérative de Yên Bái au Vietnam.
Le projet prévoit une montée progressive de la production, de 350 à 650 tonnes d'ici trois ans.